lundi 26 septembre 2011





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80 "indignés" de Wall Street arrêtés à New York

La police a notamment invoqué des troubles à l'ordre public pour justifier les dizaines d'arrestations des manifestants du mouvement "Occupy Wall Street", samedi 24 septembre à New York.
LEMONDE.FR avec AFP | 25.09.11 | 08h03

La police a notamment invoqué des troubles à l'ordre public pour justifier les dizaines d'arrestations des manifestants du mouvement "Occupy Wall Street", samedi 24 septembre à New York.AP/Tina Fineberg
Environ 80 manifestants qui campaient depuis une semaine sur une place au cœur de Wall Street, à New York, pour protester contre les effets de la crise économique mondiale, ont été arrêtés samedi 24 septembre. La police de New York (NYPD) les accuse d'entrave à la circulation et de résistance. Une personne a été inculpée pour agression contre un officier de police et un agent a été légèrement blessé.
Le principal site Internet de ralliement des protestataires, Occupy Wall Street, a confirmé les arrestations, la plupart à Union Square à Manhattan.
Se présentant comme des "[représentants] de syndicats, des étudiants, des enseignants, des familles et des sans-emploi", les manifestants avaient entamé leur mouvement le 17 septembre et ont rivalisé d'inventivité pour se faire entendre. Jusqu'ici les forces de police très présentes surveillaient joueurs de tambours et autres harangueurs dans le calme.
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L'enquête sur les attentats du 11 Septembre : une enquête non grata

Posté par Christo le 03/09/2009
Article mis à jour le 14 avril 2010
 
Le gouvernement Bush s'est opposé à ce qu'une enquête ait lieu sur le 11 Septembre.  Ce n'est que sous la pression médiatisée des familles de victimes qu'une Commission fut finalement mise en place ... mais l'enquête fut pilotée par la Maison Blanche et entachée d'obstacles et d'obstructions répétés ; et les conclusions du rapport furent rédigées avant même que ne commencent les auditions de la Commission.
 
 
 
« Pouvez-vous croire qu’à la suite d’un tel attentat, le gouvernement ne voulait même pas ouvrir une enquête ? » s’exclama Ralph Nader, candidat indépendant aux élections présidentielles américaines de 2008, au cours d’une interview filmée lors d’un meeting de campagne à Cincinnati. 
CBS News, 23 mai 2002
 
L'administration Bush était effectivement opposée à ce qu'une enquête ait lieu sur les attentats du 11 Septembre(CBS News, 23/05/02).  Ce n'est que sous la pression médiatisée des familles de victimes qu’une commission d’enquête fut finalement ordonnée le 27 novembre 2002 (Congrès des Etats-Unis, 27/11/02), soit 441 jours  après les attentats.  A titre de comparaison, il avait suffi de 9 jours pour qu’une enquête soit ordonnée sur l’attaque de Pearl harbour, 7 jours sur l’assassinat de Kennedy, 7 jours également sur l’explosion de la navette Challenger, ou encore 6 sur le naufrage du Titanic.

La Commission fut composée d’un nombre égal de représentants des deux partis – 5 Républicains dont Thomas Kean nommé président et 5 Démocrates dont Lee Hamilton nommé vice-président – mais elle n’avait en réalité que l’apparence d’une commission non partisane. Elle fut bien au contraire étroitement pilotée par la Maison Blanche.
    
    Condoleezza Rice et Philip D. Zelikow
En effet, le poste de Directeur exécutif de la Commission d’enquête fut attribué au Républicain neo-conservateur Philp Zelikow, un proche collaborateur de la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice et membre du gouvernement de transition de Bush fin 2000 et début 2001.  De l’aveu même des président et vice-président Kean et Hamilton dans leur livre Without Precedent : The Inside Story of the 9/11 Commission paru en 2006, c’est Philip Zelikow qui avec son staff administratif fut chargé du travail d’enquête (T. Kean et L. Hamilton, 2006, p.38 ; P. Shenon, 2008, pp. 69-70, 81-86).  Les Commissionnaires quant à eux étaient chargés de conduire les audiences et les entretiens sur la base des éléments que leur mettaient à disposition Philip Zelikow et les services gouvernementaux (T. Kean et L. Hamilton, 2006, pp. 269-270).  Dans une interview à CBC News le 21 août 2006, le vice-président Lee Hamilton a reconnu que « de nombreux sujets soumis à l'attention de l'équipe [dirigée par Zelikow] n'ont pas été transmis à la Commission. [...] La plupart des sujets ne sont pas parvenus directement jusqu'à moi. [...] Le groupe de travail a filtré nombre de ces choses » (CBC News, 21/08/06, pp.5 et 8).  Par ailleurs, comme l’a montré le célèbre journaliste du New York Times Philip Shenon dans son livre d’investigation The Commission: The Uncensored History of the 9/11 Investigation, non seulement Philip Zelikow dirigea l'enquête, mais c'est également lui qui dirigea la rédaction du rapport final que les Commissionnaires ont simplement annoté et co-signé.  Le plan détaillé et les conclusions du rapport avaient même été rédigés dés mars 2003, avant même que ne commencent les auditions de la Commission (P. Shenon, 2008, pp. 388-389, 317-324 et 394-396).       

De plus, la Commission fit l’objet d’obstacles et d'obstructions répétés de la part de la Maison Blanche et des services gouvernementaux, compromettant la crédibilité du rapport final :
 
  • L'octroi d'un budget et d'un temps imparti singulièrement restreints.  Le budget initial que la Maison Blanche alloua à l’enquête ne fut que de 3 millions de dollars (Associated Press, 27/01/03), ce qui provoqua l'ire du leader de la majorité démocrate au Sénat : « c'est une blague ! » (P. Shenon, 2008, p.31).  Le budget fut par la suite et tardivement porté à 14 millions de dollars après que des membres de la Commission et des familles de victimes se soient plaints publiquement (Washington Post, 29/03/03Wall Street Journal 8/07/03).  A titre de comparaison, les enquêtes sur les explosions des navettes Challenger (1986) et Columbia (2004) bénéficièrent d’un budget de 75 et 50 millions de dollars respectivement, et pas moins de 40 millions de dollars furent alloués à l'enquête sur l'affaire Clinton-Lewinsky.  Quant au temps imparti pour mener l'enquête sur le 11 Septembre, la Maison Blanche voulait qu'il ne soit que de 12 mois.  Il fut en définitive porté à 16 mois suite à un accord de compromis entre le Congrès et la Maison Blanche (Associated Press, 27/01/03 ; Wall Street Journal 8/07/03).  Les manques d'argent et de temps sont autant d'obstacles qui ont conduit les président et vice-président Kean et Hamilton à affirmer dans leur livre Without Precedent que l'enquête fut « mise en place pour échouer » (T. Kean et L. Hamilton, 2006, chap.1).  Regardez le témoignage de Lee Hamilton sur ces obstacles "dressés pour faire échouer l'enquête" au cours d'une interview accordée à la chaîne canadienne CBC :
 


  • L'interdiction de procéder aux interrogatoires des prétendus comploteurs en détention, au premier rang desquels Khaled Sheikh Mohammed - « cerveau » présumé des attentats (Note confidentielle de D. Rumsfeld, J. Ashcroft et G. Tenet, 16/01/04, p.26 ; T. Kean et L. Hamilton, 2006, pp. 118-126 ; New York Times, 2/01/08).  Ainsi, toutes les déclarations que le rapport final attribue à ces détenus sont exclusivement des informations de troisième main transmises à la Commission par la CIA.  Comme le reconnaissent Kean et Hamilton, la Commission n'avait « aucun moyen de vérifier la fiabilité des informations [...] fournies » (T. Kean et L. Hamilton, 2006, p.119).  Or, c'est sur la base des aveux de Khaled Sheikh Mohammed et des autres détenus - « les seules sources disponibles sur le complot » (T. Kean et L. Hamilton, 2006, pp. 118/119) - que la Commission a pu établir un lien entre al-Qaida, Ben Laden et les attentats du 11 Septembre(Commission sur le 11/9, rapport officiel, juil. 2004, pp.145-155). 
      
      K.S. Mohammed
    La fiabilité des aveux rapportés est d’autant plus sujette à caution que les détenus clés, dont Khaled Sheikh Mohammed, avaient été soumis à la torture du  « waterboarding » lors de leurs interrogatoires par la CIA.  Michael Hayden, directeur de la CIA, l’a admis devant la Commission du renseignement du Sénat américain le 5 février 2008 (Jurist, 5/02/08 ; The Australian, 7/02/08), puis un mémo rendu public par le Département de la Justice en avril 2009 révèla que Khaled Sheikh Mohammed fut torturé à 183 reprises en mars 2003 (New York Times, 20/04/09 ; Le Monde, 20/04/09).  Ces révélations inspirèrent au journaliste du New Yortk Times Philip Shenon le commentaire suivant : « Tout ceci jette un voile sur la crédibilité du rapport final de la Commission. Dans les cercles du renseignement, on n’accorde que peu de crédit aux témoignages recueillis sous la torture.  Les études démontrent que les gens diront n’importe quoi si on les menace d’une douleur physique intense » (Newsweek, 14/03/09 - traduction française sur le site du Nouvel Obs).  Quant aux ultimes confessions de Khaled Sheikh Mohammed devant une commission militaire en mars 2007, elles ne sont pas moins suspectes [1].
  
  
Max Cleland


  • L'interdiction de désigner les éventuels responsables de la débâcle du 11 Septembre (CBS News, 20/09/02 ; Newsweek, 22/09/02).  Pas un seul haut-responsable n’a d’ailleurs été sanctionné ou démis de ses fonctions pour les incompétences grossières dont nous avons été témoins ce jour-là.  Bien au contraire, les stupéfiantes défaillances de la défense aérienne ont été « sanctionnées » ... par des promotions (voir point-clé n°4).

La Commission publia son rapport final le 22 juillet 2004.  Malgré les entraves rencontrées, les co-présidents Kean et Hamilton jugent avoir « correctement réussi à raconter l’histoire du 11 Septembre » (CBC News, 21/08/06, p.2).  Un point de vue qui contraste avec le bilan effectué par leComité de Direction des Familles des Victimes qui révèle que la Commission n’a répondu de manière satisfaisante qu’à 30% des questions que les familles lui avaient adressées, laissant environ 250 questions en suspens (voir le rapport du Comité de Direction des Familles).  Un point de vue qui contraste également avec les propos tenus par Lee Hamilton lui-même au cours d’une interview menée par la chaîne canadienne CBC en août 2006 : « je ne sais pas »« je ne me souviens pas »« je n’ai pas la réponse à votre question » sont les leitmotivs qui ponctuaient cette conversation (transcript de l'interview traduit en français). 

L'objectif de la Commission était de « fournir un récit définitif des faits et circonstances relatifs aux attaques terroristes du 11 septembre 2001 » (gouvernement américain).  Le résultat obtenu : un "rapport final" comportant une multitude d'incohérences, omissions et inexactitudes, dont vous trouverez de nombreux exemples dans cette rubrique « Points-clés du 11 Septembre ».
 
 
Par Christo pour Reopen911


jeudi 22 septembre 2011


Du jeudi 9 juin au dimanche 12 juin dernier, la conférence annuelle Bilderberg de 2011 se déroulait à St-Moritz en Suisse. Cette édition peut être qualifiée d’historique. Des politiciens suisses et italiens sont venus protester contre cette conférence et ont donné leur appui aux centaines de manifestants anti-Bilderberg qui étaient sur place. Aussi, les médias traditionnels ont accordé davantage d’attention à cette réunion plus tellement secrète, les médias suisses en particlulier.
Cette édition du Bilderberg ne s’est pas déroulée comme celles des années auparavant.
Dans un premier temps, Mario Borghezio (membre élu du parlement européen) s’est vu refuser l’entrée à la conférence samedi puis il s’est fait expulser des lieux. Mr. Borghezio s’est exprimé ainsi à l’agence de presse italienne Ansa : « la sécurité de la réunion nous a traités avec brutalité. J’ai le nez en sang. J’ai l’intention de porter plainte auprès des autorités suisses. »
Le parlementaire italien s’était présenté à l’entrée principale de l’hotel Suvretta avec sa carte de membre du parlement européen et avait demander à avoir accès à la conférence. Il s’est ensuite fait chasser.
Suite à cet incident, le parlement italien à Rome a demandé des explications quant à cette expulsion de Mr. Borghezio.
Dominique Baettig
Dominique Baettig
Dans un deuxième temps, Dominique BaettigLukas Reimann et d’autres membres élus du parlement suisse ont protesté ouvertement sur place contre la tenue de la conférence Bilderberg en Suisse. Ces derniers sont aussi venu en aide aux manifestants ainsi qu’à la presse indépendante qui couvre l’évènement à St-Moritz à l’aide d’une lettre adressée à la sécurité privée du Bilderberg 2011. Dominique Baettig a aussi demandé l’arrestation immédiate de Henry Kissinger pour crime contre l’humanité.
Voici une vidéo du discours de Baettig lors de la journée de vendredi. Le début de son discours est en français.
Les manifestants anti-Bilderberg sur place ont fait sentir leur présence tout le long du weekend. Samedi, certains Bilderbergers qui avaient fait une marche en plein air se sont fait huer et insulter par les manifestants à leur retour à l’Hotel Suvretta, le lieu de la conférence. Parmi ceux qui ont passé un mauvais quart d’heure, se trouvaient Eric Schmidt (ancien pdg Google) et Franco Bernabè (Rothschild Europe).
La conférence Bilderberg 2011 est probablement celle qui a attiré le plus d’attention médiatique depuis le début de son existence. Ci-bas, une liste de liens vers des articles, reportages ou vidéos au sujet du Bilderberg 2011.
Vous pouvez consulter la liste des participants officiels à la conférence de 2011 publié par plusieurs médias européens comme ceux-ci :
Le communiqué officiel de Bilderberg 2011 disponible sur RTBF.be
La Tribune de Genève a aussi publié la liste.
Vidéos
Articles
L’édition 2011 de la conférence Bilderberg doit être marquée d’une pierre blanche. Jamais il n’y a eu autant de manifestants (entre 150 et 300) présents et jamais encore des politiciens élus avaient manifesté ouvertement sur place leur désaccord avec la tenue de cette réunion du gratin de l’élite mondialiste. La Suisse (ses politiciens et les manifestants) a donné une leçon d’intégrité et de conscience au reste du monde et surtout, aux membres du groupe Bilderberg.

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22 septembre 2011

Je m’adresse à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, à cette grande tribune où sont représentés tous les peuples de la Terre, pour réaffirmer aujourd’hui et en ce lieu l’appui total du Venezuela à la reconnaissance de l’État de Palestine, au droit de la Palestine de se convertir en un État libre, souverain et indépendant. Il s’agit là d’un acte de justice historique envers un peuple qui porte en soi depuis toujours toute la douleur et toute la souffrance du monde.


 Miraflores, le 17 septembre 2011


Le grand philosophe français Gilles Deleuze a dit, empruntant l’accent de la vérité, dans son ouvrage mémorable La grandeur de Yasser Arafat : La cause palestinienne est avant tout l’ensemble des injustices que ce peuple a subies et continue de subir. Elle est aussi – oserai-je ajouter – une volonté de résistance permanente et irréductible qui est d’ores et déjà inscrite dans la mémoire héroïque de la condition humaine. Une volonté de résistance qui sourd de l’amour pour la terre. Mahmoud Darwish, cette voix infinie de la Palestine possible, nous parle depuis le sentiment et la conscience de cet amour :

Qu’avons-nous besoin du souvenir
Le Carmel est en nous
Et sur nos paupières pousse l’herbe de Galilée
Ne dis pas : Que ne courrions-nous pas comme un fleuve pour le rejoindre
Nous sommes dans la chair de notre pays
Il est en nous.

Contre ceux qui soutiennent à tort que ce que le peuple palestinien a souffert n’est pas un génocide, Deleuze soutient avec une lucidité implacable : « D’un bout à l’autre, il s’agira de faire comme si le peuple palestinien, non seulement ne devait plus être, mais n’avait jamais été. C’est là – comment dire ? – le degré zéro du génocide : décréter qu’un peuple n’existe pas ; lui nier le droit à l’existence. »

À ce sujet, saluons la raison le grand écrivain espagnol Juan Goytisolo lorsqu’il affirme catégoriquement : « La promesse biblique de la terre de Judée et de Samarie aux tribus d’Israël n’est pas un contrat de propriété entériné par-devant notaire qui autorise à expulser de leur terre ceux qui y sont nés et qui y vivent. Aussi la solution du conflit du Moyen-Orient passe-t-elle forcément par la justice à rendre au peuple palestinien : telle est la seule voie si l’on veut conquérir la paix. »

Nous souffrons et nous indignons en constatant que ceux qui ont subi l’un des pires génocides de l'Histoire se sont convertis en bourreaux du peuple palestinien ; nous souffrons et nous indignons en constatant que le legs de l’Holocauste est la Nakba. Il est simplement indignant de constater que le sionisme continue de recourir au chantage de l’antisémitisme contre ceux qui s’opposent à ses sévices et à ses crimes. Israël a instrumentalisé et instrumentalise d’une façon éhontée et vile la mémoire des victimes. Et il le fait pour pouvoir agir en toute impunité contre la Palestine. Il va sans dire, au passage, que l’antisémitisme est une plaie occidentale, européenne, dont les Arabes ne sont pas partie prenante. De plus, n’oublions pas que c’est le peuple sémite palestinien qui souffre de l’épuration ethnique pratiquée par l’État colonialiste israélien.

Qu’on me comprenne bien : une chose est de refuser l’antisémitisme, autre chose, et une autre, très différente, est d’accepter passivement que la barbarie sioniste impose au peuple palestinien un régime d’apartheid. D’un point de vue éthique, quiconque refuse la première doit condamner la seconde.

Qu’ils me soit permis une digression nécessaire : il est franchement abusif de confondre sionisme et judaïsme ; nombre d’intellectuels juifs, tels Albert Einstein et Erich Fromm, se sont chargés de nous le rappeler au fil du temps. Et, aujourd’hui, de plus en plus de citoyens conscients au sein même d’Israël, s’opposent ouvertement au sionisme et à ses pratiques terroristes et criminelles.

Il faut le dire clairement : le sionisme, comme vision du monde, est foncièrement raciste. Ces affirmations de Golda Meir, d’un cynisme atterrant, en sont une preuve criante : « Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre ! Ce qu’on l’on appelle les Palestiniens n’existe pas. Ce n’était pas comme s’il y avait eu un peuple en Palestine, qui se considérait comme le peuple palestinien, et que nous étions venus, les avions jetés dehors et leur avions enlevé leur pays. Ils n’existaient pas. »

Rappelons-nous : c’est dès la fin du XIXe siècle que le sionisme a parlé du retour du peuple juif en Palestine et de la création d’un État national qui lui soit propre. Cette prise de position s’imbriquait parfaitement dans le colonialisme français et britannique, comme il ferait ensuite dans l’impérialisme yankee. L’Occident a, depuis toujours, appuyé et encouragé l’occupation sioniste de la Palestine par la voie militaire.

Lisez et relisez donc ce document qui est connu historiquement comme la Déclaration de Balfour de 1917 : le gouvernement britannique s’arrogeait la faculté de promettre aux juifs un foyer national en Palestine, en dénigrant délibérément la présence et la volonté de de ses habitants. Et rappelons que chrétiens et musulmans ont vécu en paix, des siècles durant, en Terre sainte jusqu’à ce que le sionisme ait entrepris de la revendiquer comme sa propriété entière et exclusive.

Rappelons encore que, dès la deuxième décennie du XXe siècle, le sionisme, profitant de l’occupation coloniale de la Palestine par la Grande-Bretagne, a commencé à développer son projet expansionniste. Et qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le peuple palestinien verrait sa tragédie empirer par son expulsion à la fois de son territoire et de l’Histoire. La résolution 181 des Nations Unies – ignominieuse et illégale – recommanda en 1947 la partition de la Palestine en un État juif, en un État arabe et en une zone sous contrôle international (Jérusalem et Bethléem), concédant ainsi – quelle honte ! – 56% du territoire au sionisme pour qu’il y constitue son État. Cette Résolution violait de fait le droit international et bafouait d’une manière flagrante la volonté des grandes majorités arabes : le droit des peuples à l’autodétermination devenait lettre morte.

De 1948 à nos jours, l’État sioniste a poursuivi sa stratégie criminelle contre le peuple palestinien. Pour ce faire, il a toujours pu compter sur un allié inconditionnel : les États-Unis d’Amérique. Et cette inconditionnalité se traduit par un fait bien concret : c’est Israël qui oriente et fixe la politique internationale étasunienne au Moyen-Orient. Edward Saïd, cette grande conscience palestinienne et universelle, soutenait avec force raison que tout accord de paix qui se construirait sur l’alliance avec les USA, loin d’amenuiser le pouvoir du sionisme, le confortera.

Toutefois, contrairement à ce qu’Israël et les États-Unis prétendent faire croire au monde à travers les multinationales de la communication et de l’information, ce qui est arrivé et ce qu’il continue d’arriver en Palestine n’est pas – disons-le avec Saïd – un conflit religieux : c’est un conflit politique marqué du sceau du colonialisme et de l’impérialisme ; ce n’est pas un conflit millénaire : c’est un conflit contemporain ; ce n’est pas un conflit qui est né au Moyen-Orient : c’est un conflit qui est né en Europe.

Quel était et quel est encore le nœud du conflit ? Le fait qu’on privilégie dans les discussions et les analyses la sécurité d’Israël, jamais celle de la Palestine. L’histoire récente le corrobore : il suffit de rappeler la nouvelle équipée génocidaire déclenchée à Gaza par Israël à travers l’opération Plomb durci.

La sécurité de la Palestine ne peut se réduire à la simple reconnaissance d’un auto-gouvernement et d’un auto-contrôle policier limités dans ses « enclaves » de la Rive Ouest du Jourdain et de la bande de Gaza, tout en ignorant non seulement la création de l’État palestinien dans les frontières antérieures à 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, les droits de ses nationaux et le droit de son peuple à l’autodétermination, mais encore le droit à la compensation et le droit au retour de la moitié de la population palestinienne dispersée dans le monde entier, aux termes de la Résolution 194.

Il n’est pas croyable qu’un pays, Israël, qui doit son existence à une résolution de l’Assemblée générale puisse mépriser à ce point les résolutions émanant des Nations Unies ! Voilà ce que dénonçait le père Miguel D’Escoto quand il réclamait la fin du massacre de la population de Gaza fin 2008 et début 2009.

Monsieur le Secrétaire général ;
Honorables représentants des peuples du monde,

On ne saurait ignorer la crise des Nations Unies. Nous avons soutenu en 2005, devant cette même Assemblée générale, que le modèle des Nations Unies était épuisé. Le fait que le débat sur la question de la Palestine ait été ajourné et qu’on soit en train de le saboter ouvertement en est une nouvelle confirmation.

Washington ne cesse de répéter depuis plusieurs jours qu’il opposera son veto, au Conseil de sécurité, à ce qui sera une résolution majoritaire de l’Assemblée générale : à la reconnaissance de la Palestine comme membre de plein droit de l’ONU. Nous avons d’ores et déjà déploré, aux côtés des nations sœurs qui constituent l’Alliance bolivarienne des peuples de Notre Amérique (ALBA), dans la Déclaration de reconnaissance de l’État de Palestine, qu’une aspiration si juste soit bloquée par ce biais. L’Empire, nous le savons tous, prétend dans ce cas comme dans d’autres imposer un deux-poids-deux-mesures dans l’arène internationale : c’est là la double morale yankee qui, tout en violant le droit international en Libye, permet à Israël de faire ce qui lui chante, devenant ainsi le principal complice du génocide que la barbarie sioniste commet contre les Palestiniens. Je rappelle une phrase de Saïd qui met bien le doigt sur la plaie : « compte tenu des intérêts d’Israël aux États-Unis, la politique de ce pays au Moyen-Orient est donc israélocentriste. »

Je voudrais conclure en faisant entendre la voix de Mahmoud Darwish dans son mémorable poème « Sur cette terre » :

Il y a sur cette terre ce qui mérite de vivre
Il y a sur cette terre,
Le commencement des commencements,
La fin des fins.
On l’appelait Palestine et on l’appelle désormais Palestine.
Madame, je mérite, parce que vous êtes ma dame,
Je mérite de vivre.

Elle continuera de s’appeler la Palestine. Vive la Palestine libre, souveraine et indépendante !


Hugo Chávez Frías
Président de la République bolivarienne du Venezuela

Hugo Chavez - ONU - Palestine

mercredi 21 septembre 2011

Il y a une occupation contestative de Wall street à NY depuis le 17 septembre. Vous le saviez ?
Plus d'info sur qui s'y passe ici.

Suisse: des personnalités politiques mettent en doute la Version officielle du 11-Septembre

Message par Rahan411 le Mar 16 Aoû - 14:01
Des documents falsifiés retrouvés dans le ‘trou de Shanksville



Le permis de conduire de l’hôtesse de l’air
Ceecee Lyles retrouvé dans le trou de Shanksville
où s’est crashé le vol United Airlines 93, serait un faux.


Peu de temps avant de mourir, Ceecee aurait téléphoné deux fois à son mari
Lorne pour le mettre au courant de la situation dans laquelle elle se trouvait. La première fois elle a laissé un message vocal, mais la 2e fois elle a pu lui parler directement. Lorne Lyles, qui est policier, venait tout juste de rentrer de son tour de nuit…

…et était donc en train de dormir à ce moment-là. Lors d’une interview télévisée, Lyles a raconté qu’à la fin de la conversation téléphonique, il s’est assis sur le lit et a regardé l’identifiant de l’appelant (le numéro du téléphone d’où provient l’appel) et est resté stupéfait en voyant le numéro de sa femme : « Mais comment est-ce possible ? –me suis-je dit – il est impossible de téléphoner depuis un avion avec un mobile ! Voilà ce que j’ai pensé à ce moment-là. »

Ces considérations viennent évidemment renforcer les soupçons qui existent déjà sur le fait que si les passagers ont effectivement passé ces appels, c’est que très certainement ils ne se trouvaient pas dans les avions détournés




À l’appui de cette thèse, nous avons aussi découvert que dans cette « corne d’abondance » de documents miraculeusement rescapés du « trou de Shansville, – vous vous rappelez la liste quasi interminable de passeports, bandanas, et papiers d’identité des terroristes ? 3–se trouvait aussi le permis de conduire de Ceecee Lyles. C’est le document que vous voyez à côté du titre de cet article, vous pouvez l’agrandir en cliquant dessus.

Il s’agit d’une des pièces à conviction présentées au public par le FBI dans le cadre du procès Moussaoui.

Pour être précis, le permis en question est un duplicata du permis original, délivré par le Department of Motor Vehicles(DMV) de la Floride en juin 2001. Mais le problème vient du fait que lepermis original, au nom de Ceecee Lyles, date de 1997, et que Ceecee Ross s’est mariée avec Lorne Lyles seulement en 2000. Comment pouvait-elle déjà porter ce nom en 1997 ?

En 1997, Ceecee Ross était encore mariée avec un certain Danilo Castrillo, dont elle a obtenu le divorce en 1999.

Quelqu’uns est posé la question de savoir s’il était possible pour Ceecee d’effectuer le changement de nom lors de la demande de duplicata, mais le règlement du DMV de la Floride est absolument formel à ce sujet : le nom et le numéro de permis de conduire (qui aux USA constitue également la principale pièce d’identité) sont liés de façon indissoluble l’un à l’autre. Si vous changez de nom, vous devez demander un nouveau permis de conduire (qui aura donc un numéro différent). La raison de tout cela est pour prévenir l’usurpation d’identité, une des plaies majeures de lasociété américaine.

Ce permis de conduire est donc incontestablement un faux.


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